Un nouveau départ vers un petit coin d'Afrique de l'est, posé sur l'Équateur et sur un coté du grand lac Victoria, source du Nil.
De nouvelles attentes, de nouveaux défis, bref des truc de folie qui arrivent à la pelle. Même si je ne sais pas tellement à quoi m'attendre. A la fois très envie et très peur. Du genre très très envie et très très peur, pour que tu vois bien ce que je veux dire. Parce que l'Ouganda c'est bien plus qu'un climat équatorial mais semi-aride voire aride au nord; que 32 millions d'habitants; qu'une capitale au nom chantant de Kampala; qu'un pays pas mal anglophone; que des bananes, du coton, du café et des patates douces; qu'une nature sublime mais fragile, qu'un pays entouré de montagnes.... L'Ouganda c'est avant tout des gens à rencontrer, à écouter, à observer, juste pour satisfaire un peu mon insatiable curiosité sur les Hommes de cette petite planète. Des comment, des pourquoi et des "Oh My God" (dits à l'américaine, pour le fun) qui vont fuser. Et plus concrètement, l'Ouganda c'est aussi une plongée dans l'inconnu et des claques en perspective.
Mais là, présentement, j'ai juste envie de chausser mes bottes de sept lieues -ces bonnes vieilles bottes magiques et invincibles- et partir sur les routes du monde. Courir le monde à toutes jambes et jusqu'à plus soif, sentir cette liberté si spéciale emplir tout mon être. Partir embrasser le monde, le déguster, le sentir, le gravir, l'affronter, le rencontrer, l'apprivoiser... me sentir vivre d'une façon très spéciale. Que seule permet le voyage solo je trouve. Même si cette façon de voyager suscite toujours pas mal d'incompréhension ou autres regards entre le "pourquoi, franchement ?" et le "gnnn ? mais diable, quel est l'intérêt ?" ... Seule parce que tout est bien plus intense. Être seule décuple les possibles. Les rencontres avec les locaux sont plus faciles et aussi plus nécessaires pour l'humain sommes toutes pas si associal que je suis ! Seule, c'est le dépassement de soi, la débrouillardise, la curiosité, la ténacité et le reste, qui sont décuplés.Partir seule pour ne pas être seule, car pour rencontrer.
Alors c'est repartis pour un petit tour ! Je pars début août, d'ici là j'ai tout plein de choses, de machins et de formalités à préparer, ça va être chouette! On va se tenir au jus par cette petite lucarne webesque, du coup. Et là-bas, j'essaierais de mettre des news régulièrement, tant qu'à faire. Je suis mo-ti-vée. Si.
Et je peux pas m'empêcher de m'écrier : "On the Road Again !!!".
Diantre. Je suis bercée par "Somewhere over the rainbow" matiné du sublime et entraînant "Hard Sun" de Eddie Vedder. "Hard Sun" me chope à chaque fois et m'entraine autour du monde, même sans bottes de sept lieues (c'est dire). Rien que des ondes sonores, et la magie opère.
Merci Zellidja. Et je n'ai pas fini de le dire!
ON THE ROAD AGAAAAAAIN !!! Woohoooo ! Allez, chausse tes Invincible Shoes, et hit the road Jack, le tout sur fond sonore entraînant et propice à déclencher des rafales de bonne humeur intérieures, tu sais, le genre de chansons qui te font actionner les zygomatiques et monter l'adrénaline de façon mécanique, de telle sorte que tu te retrouves sans trop savoir comment en train de chanter en yaourt, et tu souris tellement que les gens voient tes molaires à 100 mètres et que tes yeux pétillent d'énergie, de quoi griller les rétines d'un touriste à ray-ban par temps de brouillard.
RépondreSupprimerSi.
Je suggère : Little Richard !!